Suzanne
Text: Graeme Allright Musik: Leonard Cohen 1969
Suzanne t'emmène écouter les sirènes elle te prend par la main pour passer une nuit sans fin tu sais qu'elle est à moitié folle c'est pourquoi tu veux rester
sur un plateau d'argent elle te sert du thé au jasmin et quand tu voudrais lui dire tu n'as pas d'amour pour elle elle t'appelle dans ses ondes et laisse la mer répondre
que depuis toujours, tu l'aimes
tu veux rester à ses côtés maintenant, tu n'as plus peur de voyager, les yeux fermés une flamme brûle dans ton coeur
il était un pécheur venu sur la terre
qui a veillé très longtemps du haut d'une tour solitaire quand il a compris que seuls les hommes perdus le voyaient il a dit qu'on voguerait jusqu'à ce que les vagues nous libèrent mais lui-même fut brisé
bien avant que le ciel s'ouvre délaissé et presque un homme il a coulé sous votre sagesse comme une pierre
tu veux rester à ses côtés maintenant, tu n'as plus peur de voyager, les yeux fermés
une flamme brûle dans ton coeur
Suzanne t'emmène écouter les sirènes elle te prend par la main pour passer une nuit sans fin comme du miel le soleil coule sur Notre Dame des Pleurs elle te montre où chercher
parmi les déchets et les fleurs dans les algues il y a des rêves des enfants, au petit matin qui se penchent vers l'amour ils se penchent comme çà, toujours et Suzanne tient le miroir
tu veux rester à ses côtés maintenant, tu n'as plus peur de voyager, les yeux fermés une blessure étrange dans le coeur
Susana Übersetzung: Nicolás Galán, España
Susana te lleva a escuchar las sirenas te coge de la mano para pasar una noche sin fin sabes que está medio loca es por eso por lo que quieres quedarte sobre una bandeja de plata
te sirve té al jazmín y cuando deseas decirle que no sientes amor por ella te atrae a sus ondas y deja responder al mar que desde siempre, la quieres
Quieres quedarte a su lado ahora, ya no tienes miedo
de viajar a ciegas una llama arde en tu corazón
Era un pescador llegado a tierra que ha estado mucho tiempo vigilando desde lo alto de una torre solitaria y cuando ha comprendido
que solo los hombres perdidos le veían ha dicho que navegaremos hasta que las olas nos liberen pero él mismo fue vencido antes de que el cielo se abriese abandonado y casi como un hombre
se ha hundido bajo vuestra sabiduría como una piedra
Quieres quedarte a su lado ahora, ya no tienes miedo de viajar a ciegas una llama arde en tu corazón
Susana te lleva a escuchar las sirenas
te coge de la mano para pasar una noche sin fin el sol se derrama como la miel sobre Nuestra Señora de los Dolores ella te enseña donde buscar entre los residuos y las flores en las algas hay sueños
de niños, al amanecer que se inclinan hacia el amor se inclinan así, siempre y Susana sostiene el espejo
Quieres quedarte a su lado ahora, no tienes miedo de viajar con los ojos cerrados
una extraña herida en el corazón
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